DEUXIEME CHAPITRE : REGULATION DE L'AXE HYPOTHALAMO - HYPOPHYSO - GONADIQUE

         

 

 REGULATION DE L’AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSO-GONADIQUE

 

 

       

 

 

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a)       La sécrétion de L’HRH est pulsatile. Son accélération diminuerait puis supprimerait la sécrétion de LHRH. Son ralentissement stimulerait la sécrétion hypophysaire de FSH plus importante que celle de LH.

 

b)      La synthèse et la sécrétion de GnRH s’arrête au cours de grossesse de même qu’en période d’allaitement.

 

c)       Lors de grossesse et d’allaitement, les GnRH baissent, les PIF-PRH augmentent en agissant sur l’adénohypophyse pour sécrétion de prolactine dont l’action s’effectue sur les glandes mammaires. Cette sécrétion de LTH est stimulée par les coïts et l’allaitement.

Que dire alors des coïts après le post-partum chez une femme allaitante de façon régulière et intense ?. Ne serait-il pas un moyen contraceptif ?

Un allaitement maternel peut constituer une contraception naturelle à condition que :

1)       l’enfant soit uniquement nourri au sein maternel pendant les six (6) premiers mois, de façon régulière ; au moins toutes les six (6) heures et cela jour et nuit.

2)       l’aménorrhée de lactation existe au moins au cours de deux (2) premiers mois. Autrement dit l’hyperprolactemie interagit avec les hormones gonadotropes en :

-         diminuant la fréquence et amplitude de GnRH ;

-         diminuant le taux circulants de FSH et LH libérés par les ovaires grâce aux GnRH ;

-         freinant la maturation folliculaire en baissant les taux d’oestradiol circulants

d’où l’instauration d’AMÉNORRHÉE et de GALACTORRHEE.

 

Sur le marché, le PARLODEL (BROMOCRYPTINE) est une PIF, une dopamine endogène dont l’action consiste à arrêter la lactation en baissant la LTH chez les accouchées à hyper galactorrhée après un décès péri-natal.

 

d)      La concentration de LTH au cours de grossesse et d’allaitement inhibe la sécrétion de FSH-LH d’où la suppression de cycle menstruel, la présence d’aménorrhée de grossesse ou de lactation et l’instauration d’incapacité de concevoir.

e)      Une grande libération de FSH-LH fait libérer de fortes concentrations d’œstrogène. Par contre une forte concentration de progestérone (libérée par le corps jaune) inhibe la libération de GnRH et par conséquent de FSH-LH d’où baisse de concentration d’œstrogène dans l’organisme.

N’est-ce pas le devenir de la progestérone dans le corps est intéressant et séduisant pour un traitement éventuel de myome utérin de petite dimension ?

 

 

 

 

    Progestérone

    Plasmatique                         Organes cibles     ®   LH-RH    ¯  Þ      FSH – LH     ¯

                                                        (Utérus)

 

                                                                           Þ        Œstrogène       ¯

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


















 

 

Foie

-         Assèchement Noyaux Myomateux

-         Restauration endométriale

-         ¯ Hyperplasie endométriale

Prégnandiol (±)

Prégnanolone (±)

Testostérone Þ Assèchement Noyaux

Myomateux

 

Zone de Texte: EliminationZone de Texte: Métabolisme 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



                                                                                           Devenir de la Progestérone dans l’organisme féminin. 

 


                L’hyperplasie endométriale peut être premièrement remaniée et les noyaux myomateux peuvent être secondairement dissouts grâce à l’action de la progestérone administrée à la phase lutéale de chaque cycle menstruel pendant plusieurs mois parce que les GnRH ont assurément une action prépondérante entre la FSH et la LH selon la concentration plasmatique en progestérone ou en œstrogène.

 

Ainsi nous  osons croire que la progestérone exogène a des effets bénéfiques sur l’hyperplasie endométriale par hypo-oestrogénémie et par restauration endométriale.

Cette action prolongée conduirait à un assèchement relatif des noyaux myomateux complétée par celle de transformation hépatique indéniable de progestérone en testostérone.

                                                   
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