AUTRES HORMONES HYPOPHYSAIRES

Publié le par Dedi Kasongo

1.1.1.        AUTRES HORMONES HYPOPYSAIRES

 

a)       ACTH

b)      STH

c)       OCYTOCINE : ocy signifie rapide et tokos ou tocine signifie accouchement

                              

                               Synthétisée par les noyaux para ventriculaires et supra-optiques de    

                                          l’hypothalamus et secrétée ainsi par la neurohypophyse.                                                                                                                                                                                                                  

                                          Polypeptide  ayant 9 acides aminés dont les derniers groupements

cystéine sont reliés par un pont .                                  

                                 

                               La structure d’ocytocine et celle de vasopressine sont presque les mêmes

                               mais leurs actions différent.

                                       

                                        Action :     - accélère l’accouchement par l’entremise des contractions

des muscles utérins .

                                                         - favorise la rétraction utérine pour l’hémostase

 physiologique et l’involution utérine.

                                                         - induit le changement de comportement : baisse

 d’agressivité, excès de sociabilité ; résistance à la

 douleur, diminue la tension ; augmente l’appétit et confère

 un comportement maternel à la femme.

 

                                      Est-ce que la « Douceur » qui habite la gestante à l’approche de

                                      l’accouchement provient-elle de l’excès de cette ocytocine ( le taux

                                      de progestérone chute avant l’accouchement ) ?

                                      Les religieux disent que la femme enceinte recevrait

                                            cette douceur quand l’esprit planerait sur elle quelque temps avant

                                            l’accouchement  et cela avant de pénétrer dans le fœtus.

                                          

                                             L’ocytocine atteint son pic après l’expulsion et induit la délivrance si et seulement s’il n’ y a pas eu d’administration d’ocytocique, si la parturiente n’a pas été exposée au froid ; à la lumière et si son intimité n’a pas été entamée.

 

L’ocytocine n’influence pas la lactation comme la LTH mais  la pression du fœtus sur les neurorécepteurs du segment inférieur de l’utérus tout comme la succion mammaire exerçant une pression sur les neurorécepteurs du mamelon  vont réveiller  par réflexe neurœndocrinien ou réflexe de Ferguedon la sécrétion d’ocytocine qui se fixera sur les récepteurs de muscles lisses d’utérus pour le travail d’accouchement et après l’accouchement sur les récepteurs de muscles de canaux galactophores pour l’éjection de lait.

D’ailleurs en post-partum immédiat, les tétées stimulent la secrétion d’ocytocine qui à son tour engendre la rétraction utérine que l’accouchée ressent sous forme des tranchées (arrière douleurs).

 

L’utilisation d’ocytocine naturelle pendant l’accouchement est  bénéfique en ce sens qu’elle augmente la durée moyenne d’allaitement aux seins, cependant il n’y a pas de feed-back pour l’ocytocine.

 

Chez l’homme lors de coit, le stress et les stimulations génitales entraînent la neuro-hypophyse à secréter l’ocytocine qui provoque  les contractions des canaux spermatiques et de l’urètre pour l’éjaculation.

 

 

L’usage d’ocytocine (Théobalth ) en obstétrique, même en cas d’eutocies ; prend de plus en plus d’importance .

 

                       Avantages :

-          réduction  d’hémorragie de délivrance en cas d’atonie ou d’hypotonie utérine

-          induction de travail d’accouchement

-          renforcement des contractions utérines.

 

                       Désavantages :

-          réduction de pause entre contractions utérines, source de souffrance fœtale sur hypoxie secondaire à l’hyperstimulation.

-          souffrance fœtale relative à l’action toxique  en utilisation prolongée d’ocytocine

-          hypertonie pouvant causer une rupture utérine ou empêchant une bonne involution

-          convulsions et ictères néo-natals sur hyperbilirubémie surtout chez les prématurés.

-          blocage de sécrétion d’ocytocine naturelle  d’où le Théobalth doit être maintenu jusqu’ en post-partum immédiat.

 

Théobalth : 10 u.i. Ocytocique( synthocinon, orastin ; pituitrine ; etc…) dans 500 cc de sérum glucosé à 5 % ou dans du physiologique à 0,9 % Nacl . Jamais en I.M.

 

N.B. : Methylergométrine ( methergine ) : adrénergique- α – mimétique, ocytocique et

    hémostatique  utérin ; elle entraîne une élévation du calcium intracellulaire d’où

    naissance des contractions utérines.

    Son inconvénient est qu’elle entraîne parfois une hypertension artérielle et de troubles

    angoreux surtout en administration I .V.

 

          Prostaglandine E2  :     -   engendre des contractions utérines à tout âge de grossesse.

                                              - utilisée en cas de môle hydatiforme, mort in utero et induction du

                                         travail d’accouchement ( type PGE2 : Cytotec ).

 

   Prostaglandine F2α : - utilisé dans les hémorragies du post-partum sur atonie utérine

                                              -  indiqué pour induire un travail d’accouchement

 

Antagonistes d’Ocytocine :   - Atosiban ( Tractocile)

                                              - β2 – mimétiques

                                              - Relaxine d’origine ovarienne (du corps jaune)

 

     Antagoniste de Prostaglandine : l’Aspirine à faible dose (Aspirine junior à 100 mg)

 

     Antagoniste de Calcium : la Dihydropyridine ( Nifédipine )

 

 

 

d)      ADH

 

 

1.2.5. RELAXINE : une parahormone secrétée par :

 

-          l’ovaire

-          le tissu mammaire

-          le placenta  et

-          le testicule (la relaxine est déversée dans le sperme pour faciliter la progression des spermatozoïdes dans les voies génitales féminines).

 

La relaxine est secrétée en abondance durant la parturition.

 

       Actions :

      -      assouplissement et remodelage des organes génitaux

-          élargissement des ligaments pelviens

-           relâchement du col et de la symphyse pubienne en vue de préparer une expulsion aisée

du fœtus à travers la filière génitale

-          effets cicatrisants satisfaisants

-          remodelage de matrice extracellulaire en cas inflammatoires pour bloquer la fibrose par son pouvoir de néoformation vasculaire (induction VEG : Vascular Endothelial Growth factor) et grâce à ses 2 récepteurs LGR7 & LGR8 qui couplés à la protéine G lui confère une fonction reproductrice au niveau du cœur et du cerveau.

 

Les récepteurs de relaxine sont différents de ceux d’insuline bien que leurs structures soient semblables.







BIBLIOGRAPHIE

 

 

A)      LIVRES

 

  1. Henri de Tourris, Guillaume Magnin et Fabrice Pierre, Gynécologie et Obstétrique, 7ème Ed.

  Masson, Paris, 1971, 2000, pp. 443.

 

  1. H.G. Robert, R. Palmer, C. Poury-Heyler et J. Cohen, Précis de Gynécologie, Masson 2ème

  Ed., Paris 1979, pp. 885.

 

  1. J. Lansac, C. Berger ; G. Magnin, Obstétrique pour le praticien ; SIMEP 2ème Ed., Paris

  1983, 1990, pp. 413.

 

  1. J. Lansac, G. Body ; Pratique de l'Accouchement, SMEP, Paris 1988, pp. 339.

 

  1. J. Lansac, P. Leconte ; Gynécologie pour le praticien, 3ème Ed., SIMEP, Paris 1989, pp. 511.

 

  1. J.P. Bouckaert, Les corrélations humorales, Lovanuim 1969 ; pp. 126.

 

  1. K. TSHIBANGU, Eléments de gynécologie ; UNAZA, Campus de Kinshasa, 1971-1977 ; pp. 27.

 

  1. Merger R., Levy J. et Melchior ; Précis d’Obstétrique, Masson et Cie, 5ème Ed., Paris, 1982,

 pp.

 

  1. Robert Hok, et Levy J., Nouveau Traité de Technique Chirurgicale ; Tome XIV, Masson et

        Cie, 5ème Ed., Paris 1977, pp

 

 

B)      INTERNET

 

1.      http://www.attara.

2.      http://www.dictionnaire.biologie.com

3.      http://www.google.col/téléchargement.images

4.      http://www.jde.com/fr/revues/bio

5.      http://www.fr.wikipedia.org/wiki/hypothalamus

6.      http://www.med.univ-reunes1.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Fig. 1 :  Connexion Hypothalamo-hypophysaire ( Source : Internet)

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